Le coton durable et respectueux de l’environnement

A partir des capsules de fruits de cotonnier, le coton prend la place des tissus textiles les plus importants et anciens de l’industrie. Elle intègre un tiers de nos textiles à travers le monde. Composé à 90% de celluloses, le coton est un tissu renouvelable et naturel, issu de la famille des Malvacées. Les cotonniers sont des arbustes mesurant entre 80 cm et 2m de hauteur. On peut compter entre une vingtaine et cinquante de graines parées de 10 000 fibres de coton. On obtient la capsule grâce au fruit du cotonnier lorsqu’il atteint un âge mûre. Ce sont grâce aux précieuses graines que la fabrication du coton peut se poursuivre. Celles-ci sont enveloppées dans une boule d’ouate au sein même de la plante. Après une période de séchage, on procède à l’égrenage. On dissocie donc la graine de la fibre cotonnière en l’emmenant dans une égreneuse. On procède alors à l’étape du cardage qui consiste à peigner les fils, les soigner, les désépaissir, à assainir. On peut alors coupler ces fibres avec d’autres matières textiles comme par exemple, le lin.    

Les premiers échantillons de coton retrouvés par des archéologues datent d’il y a plus de 3000 ans en Inde ainsi que sur la côte nord du Pérou il y a 5000 ans avec des colorations naturelles cotonnières. Les Indiens cultivent depuis tout ce temps le coton et demeurent une des places pionnières de cette industrie. En Algérie et en Égypte est alors tissé le “El Kutun”, d’où vient le mot coton. En espagnol, cela a donné le mot algodon où ces fibres ont été aussi longtemps cultivées en Espagne méridionale par les Arabes. 
C’est un matériau dont la redécouverte s’est faite par concours circonstances grâce à un Indien. Ce dernier fut intéressé par ces soyeux filaments en forme de nuage si particulières que constituent le coton. En effet, Alexandre Le grand apprécia leurs vertus fines et légères permettant la création de vêtements de qualité. Il s’empara alors de la fabrication de coton en rapportant des graines en Grèce pour commencer la culture de ce matériau qui ne fut pas très concluante. La révolution industrielle permettra au coton de prendre un grand essor. En effet, au cours des années 1790, les machines à tisser et filer, établies depuis une trentaine d’années, se sont améliorées et incitent davantage à produire des vêtements en coton. Les toiles de coton seront très demandées à cette époque. La productivité des ouvriers ne sera alors que meilleure pour laisser prospérer cette révolution textile à travers l’Europe, notamment grâce à la machine à peigner le coton tributaire de la vapeur. La Spinning Jenny, créée en 1764 par James Hargreaves se pare de huit quenouilles mises en mouvement par une seule roule afin de produire en même temps huit fils de coton. C’est une fileuse à coton industrielle et innovante pour l’époque. 

J’utilise du coton pour les coussins car ce sont des fibres résistantes et un matériau durable, il résiste au temps et garde des couleurs resplendissantes. En étant doux et confortable au toucher, il est agréable au toucher et ajoute du confort et convivialité à une pièce. Ce sont des fibres absorbant une grande quantité d’eau ce qui rend les coussins facile d’entretien et de nettoyage. Le coton est une matière respirante permettant à l’air de circuler entre les fibres pour maintenir la texture et la forme du coussin.